Forum OPL-FOCA

[Michel Ribard]

message recopié de l'ancien forum
Cher Monsieur,
Je ne suis pas un collectionneur -ou connaisseur- très averti, mais j'ai simplement assez rêvé dans ma jeunesse devant les vitrines exposant des FOCA pour ne pas céder un jour à l'envie d'en acquérir un. C'est ce que j'ai fait voici presque un an, et je suis heureux aujourd'hui de promener mon FOCA*** et de faire avec lui des clichés dont le "piqué" et l'équilibre chromatique me ravissent toujours. Seul motif de déception, le mauvais état des parties chromées (écailles enlevées, cloques). Est-ce un défaut de qualité métallurgique ou le résultat d'un mauvais entretien? y a t'il un remède?
Mais avant tout, je voudrais vous complimenter très spécialement pour la qualité de votre site : non seulement il est d'une richesse exceptionnelle, mais de plus sa structure est aussi sobre qu'efficace, sa qualité grahique et iconographique remarquable et enfin, suprême élégance de nos jours, le style et l'orthographe de vos textes sont au-dessus de tout éloge. Bravo et merci pour la technique... et la langue françaises qui méritaient bien ce tribut!

[Roland Weber]

message recopié de l'ancien forum
Bonsoir,
Grâce à votre question j’ai appris, en compulsant la revue FOCAgraphie numéro 42 de novembre 1958, que les FOCA ne subissaient pas une opération de chromage ainsi que je le croyais mais de nickelage. On peut également lire à la page 92 qu’avant nickelage les boîtiers étaient polis par « rotofinish » : cinquante boîtiers tournaient pendant une heure dans un gros tonneau rempli de cailloux, en milieu légèrement acide !

On rencontre effectivement des boîtiers dont les parties nickelées sont très altérées (écailles boursouflures) alors que d’autres sont parfaitement bien conservés. Cela est-il dû à des différences de fabrication ou à de mauvaises conditions de conservation (humidité, chocs )? je ne saurais le dire. Il semble cependant que dans l’ensemble les modèles plus récents soient moins sujets à cette dégradation (à partir des FOCAsport première génération).
Pour ma part, j’évite de laisser les appareils dans leur sac, je passe sur les parties nickelées un chiffon ou un mouchoir en papier légèrement imbibé d’huile de vaseline et je les range individuellement dans des sachets en plastique dans lesquels j’ai percé cinq ou six trous.
Dans votre cas il y a la solution de prélever un boîtier sur une épave de PF2B plus répandu et moins coûteux (le trou pour les vitesses lentes est présent et obturé par une plaque).
Un grand merci pour vos compliments dithyrambiques que je partage avec mon neveu Jacques Weber.